Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a exprimé à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, son engagement à mettre tout en œuvre pour le respect des conditions de vie de la femme et l’égalité de sexe, lundi à Abidjan, dans une note.

"Le CNDH conformément à son mandat réaffirme son engagement à œuvrer pour l’émancipation totale et le respect des droits fondamentaux des femmes de Côte d’Ivoire" a indiqué le communiqué signé par la présidente du CNDH Namizata Sangaré.
Selon le CNDH, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a fait renaître "d’une part, les inégalités structurelles entre les hommes et les femmes qui subsistent dans certains domaines et, d’autre part, la vulnérabilité des femmes à résister aux chocs économiques".
Le Conseil a donc décidé de "veiller à la préservation des réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes" mais de procéder à la mise en place d’un plan de prévention "d’éventuels nouveaux revers sur l’égalité homme-femme causés par cette crise sanitaire".
Le thème de cette année à l’international porte sur le "leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19" qui est "une réponse au contexte mondial fortement impacté par la pandémie de la Covid-19 et ses répercussions".
De ce fait, le CNDH a encouragé le "gouvernement à poursuivre ses efforts dans le cadre de l’autonomisation des femmes" et l’intensification de ses actions pour protéger les femmes contre "les tribulations de la crise sanitaire".
Le Conseil a également invité les Organisations de la société civile "à être davantage les porte-paroles des femmes dans la lutte pour leurs droits".
La journée internationale des droits de la femme, célébrée chaque 8 mars de l’année est un mouvement syndical qui avait pour mission de prôner l’égalité homme-femme, notamment les droits civils et politiques. Le mouvement devient par la suite un événement annuel proclamé et reconnu le 16 décembre 1977 par l’Assemblée générale des nations unies.
Miriane TCHEFFI